Du 27 février au 16 mars, notre association a vécu une période très riche, à l’occasion d’une visite au Luxembourg de Michael Lapsley, fondateur de l’Institute for Healing of Memories (South Africa) et président du Réseau mondial de guérison des mémoires.
Parmi les temps forts de ce programme : un atelier de guérison des mémoires de 2e phase.
Cette étape de la démarche « guérison des mémoires » était proposée à toute personne ayant déjà participé à un atelier de base. 17 personnes, dont 4 venues spécialement d’Allemagne et 3 de France, ont participé à cette journée du samedi 4 mars, sous le thème “Que faire de sa colère ? Comment surmonter la haine ? Comment aborder le pardon ?”
L’atelier, qui se tenait dans les locaux de l’École Fieldgen, a été marqué par des partages intenses et profonds, dans une ambiance très fraternelle. Échos de l’évaluation orale de la journée : “expérience libératrice”, “soulagement”, “inspirant”, “en paix”, “bienveillance”, “douceur et calme”, “vivifiant”, “reconnaissance”, “émouvant”, “courage”, “surprise”, “il y a toujours une lumière” …
Une semaine plus tard, le samedi 11 mars, avait lieu une journée de formation pour toute l’équipe des facilitateurs du Luxembourg. 13 membres de l’équipe ont pu participer à cette session animée par Michael Laspsley au Centre Jean XXIII. Alternant entre échanges, jeux de rôles et séances récapitulatives en plénière et en petits groupes, les participants ont pu mieux s’approprier certains éléments de l’atelier de guérison des mémoires et le rôle du facilitateurs dans ces séances. C’était aussi l’occasion de renforcer les liens au sein de l’équipe et d’envisager le travail des prochains mois, dont le prochain atelier qui se tiendra du 10 au 12 novembre 2023.
Du 13 au 15 mars, se tenait ensuite un atelier au Centre Pénitentiaire de Luxembourg, Schrassig. 11 détenus ont fait l’expérience de la guérison des mémoires avec engagement et profondeur, et dans un bel esprit de solidarité entre eux. Visiblement touchés par les moments de partage des récits de vie en petits groupes, mais aussi par les exercices créatifs, les échanges en plénière, notamment sur le thème difficile du pardon, et la soirée conviviale, les participants ont manifesté une grande reconnaissance pour ce temps de qualité passé ensemble.